Le 19 janv. 2025
LÏ GIZ « prête l’oreille au bruit d’un scarabée »
Publié le 12 décembre 2024 – Mis à jour le 12 décembre 2024
Complément date
19h
Lieu(x)
Salle Georges Guillot - Résidence Lebon - 28, bd Côte Blatin - Clermont-Ferrand - Plan d'accès salle Guillot
Performance dansée avec Michel Doneda et Claire Newland
Les improvisations de Claire Newland (chorégraphe et danseuse improvisatrice) et Michel Doneda (saxophoniste soprano, improvisateur) semblent suivre une cartographie intérieure qui trace et invente son chemin en temps réel... puis l'efface. Le silence est un troisième partenaire qui offre aux deux improvisateurs et au public le temps de rassembler l'écoute et la présence des uns aux autres.
« LÏ GIZ », premier vers d’un poème de Claude Gauvreau* déroule le fil d’une langue inventée.
Un langage « trans-mental »** qui est le miroir inversé d’un sens déterminé.
Une invitation à une vision inclusive, transversale et ouverte au vivant sans hiérarchie.
A travers une écriture élaborée en commun, ce duo de sons et de mouvements laisse du champ aux sensations pour qu’elles se déploient et se ramifient dans l’instant, le lieu, le temps et le silence. Ces suspensions, importantes dans cette partition invisible, offrent à chacun.e (acteur et auditeur) la présence à une écoute dans laquelle se révèlent des mémoires secrètes que ne forcent aucune volonté.
C’est un jeu de partage de courants et de flux.
On reconnait un corps dansant, on entend un instrument de musique, mais, peut-être ?
Ils sont brins d’herbes, bruits blancs, salutation à la lune, bruissements d’oiseaux...
La danseuse et le musicien sont à la fois complices, ou étrangers dans leurs trajectoires respectives.
Aiguiser la tension, à l’écoute, la nourrir.
« LÏ GIZ » a la force et la fragilité d’une lumière soudaine qui nous saisit pour aussitôt disparaître.
*Ecrit en 1968 par cet auteur Québécois signataire du manifeste « Refus Global »
**Expression du poète Futurien Vélimir Khlebnikov lui aussi inventeur d’un langage original « le ZAOUM » Début 1900.
Durée 45 à 50 min
Entrée gratuite
« LÏ GIZ », premier vers d’un poème de Claude Gauvreau* déroule le fil d’une langue inventée.
Un langage « trans-mental »** qui est le miroir inversé d’un sens déterminé.
Une invitation à une vision inclusive, transversale et ouverte au vivant sans hiérarchie.
A travers une écriture élaborée en commun, ce duo de sons et de mouvements laisse du champ aux sensations pour qu’elles se déploient et se ramifient dans l’instant, le lieu, le temps et le silence. Ces suspensions, importantes dans cette partition invisible, offrent à chacun.e (acteur et auditeur) la présence à une écoute dans laquelle se révèlent des mémoires secrètes que ne forcent aucune volonté.
C’est un jeu de partage de courants et de flux.
On reconnait un corps dansant, on entend un instrument de musique, mais, peut-être ?
Ils sont brins d’herbes, bruits blancs, salutation à la lune, bruissements d’oiseaux...
La danseuse et le musicien sont à la fois complices, ou étrangers dans leurs trajectoires respectives.
Aiguiser la tension, à l’écoute, la nourrir.
« LÏ GIZ » a la force et la fragilité d’une lumière soudaine qui nous saisit pour aussitôt disparaître.
*Ecrit en 1968 par cet auteur Québécois signataire du manifeste « Refus Global »
**Expression du poète Futurien Vélimir Khlebnikov lui aussi inventeur d’un langage original « le ZAOUM » Début 1900.
Durée 45 à 50 min
Entrée gratuite