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Écrire au plateau
Avec la participation de Pierre-François Pommier et la complicité de Sandrine Sauron, sous la responsabilité pédagogique de Stéphanie Urdician
Publié le 24 juin 2019 – Mis à jour le 13 septembre 2021
Recherche et création théâtrale sur le thème du mouvement
L’idée n’est pas de monter une pièce, le texte ne précède pas le jeu, le texte est peut-être même absent. Ce qui s’écrit est une matière scénique, pensée pour le théâtre, dans un va-et-vient entre l’acteur et le metteur en scène.
Aucun talent particulier d’écrivain ou de comédien n’est requis. Il suffit d’avoir envie d’inventer sur scène. Tous les participants construisent leur performance au plateau à partir d’exercices, d’improvisations et de documents divers rassemblés autour d’une thématique définie chaque saison (textes issus du théâtre ou de la littérature sous toutes ses formes, articles de presse, extraits d’ouvrages théoriques, blogs, témoignages, chansons, films, tableaux, photos…)
Loin de se revendiquer comme un atelier chorégraphique ou comme un atelier d’écriture pure, Écrire au plateau constitue une dynamique de composition théâtrale en constante recherche. Le but n’est pas d’aboutir à une œuvre, à un produit fini ; le but est d’expérimenter, de réinterroger le théâtre comme un art sans cesse en renouvellement. L’image scénique a autant sa place que la parole : toute forme de représentation du réel peut s’inviter au cœur du dispositif.
Ce programme est enrichi d’un parcours de spectateur. Car la création théâtrale ne peut se faire sans un minimum de connaissances sur la discipline, il est recommandé pour chaque participant d’assister à plusieurs spectacles dans l’année. De plus, au moins une sortie sera organisée dans le cadre de l’atelier.
Après trois premiers volumes portant respectivement sur les thématiques du corps humain (CORPUS, 2018-2019), de l’habitat (DOMUS, 2019-2020) et de l’étranger (ALIENUS, 2020-2021), ce quatrième volume, MOTUS, porte sa réflexion sur le principe de mouvement. Bien évidemment, il est ouvert à tout le monde, il n’est pas nécessaire d’avoir participé aux précédents projets pour rejoindre celui-ci.
Le désir de travailler sur la notion de mouvement est en quelque sorte une réaction à plusieurs éléments :
Il nait d’abord de l’envie d’en finir avec la sédentarité d’un mode de vie confiné. La crise sanitaire pèse sur nos corps et nos âmes, il est temps de mettre du mouvement partout où l’on trouvera un espace de liberté. La scène est un bon endroit pour cela, si l’on nous en autorise l’accès.
Ce projet MOTUS constitue également une réponse aux trois précédents sujets de l’atelier Écrire au plateau mené au SUC depuis 2018. Il apporte des précisions au premier, CORPUS, qui s’intéressait au corps humain ; il apporte un contre-pied au second, DOMUS, qui prenait place dans l’immobilité de la maison ; et il prolonge le dernier, ALIENUS, où il était déjà question de mouvements : mouvements de population, flux migratoires…
Comme pour les précédents projets, il s’agit bien sûr d’envisager le mot mouvement dans sa pluralité de sens, afin de créer une forme scénique très ouverte, convoquant aussi bien le corps, la parole, la technique. Plus que jamais, l’enjeu est d’explorer le théâtre à la lisière d’autres disciplines, tout en cherchant à se revendiquer « théâtre ». À ce titre, la collaboration avec Sandrine Sauron, dont le domaine est celui de la danse, est l’occasion d’interroger cette frontière entre les différentes disciplines de la scène.
Mais il s’agit bien d’un atelier théâtre, ouvert à toutes personnes désireuses de s’interroger sur le théâtre par la pratique : évoquer la danse est ici un moyen d’explorer les limites du théâtre. Donc toutes les morphologies sont les bienvenues, aucun savoir-faire en danse ou en théâtre n’est requis…
La matière nécessaire à ce travail est composée d’éléments apportés par le metteur en scène, la chorégraphe, et par chaque personne participant à l’atelier. Elle peut être constituée de lectures, de trouvailles personnelles, de témoignages personnels, de réflexions à partir d’expérimentations au plateau, du dialogue entre les différents acteurs du projet…
Qu’il s’agisse d’observer le mouvement des corps dans l’espace scénique ou bien de mener une réflexion par la parole sur ce qui nous fait bouger ou sur nos modes de déplacement, l’idée est véritablement de questionner le théâtre en portant un regard sur les mouvements humains dans le monde contemporain.
En savoir plus
Pierre-François Pommier
Comédien, auteur-metteur en scène et assistant, spécialisé dans l’écriture de plateau, formé au Conservatoire de Clermont-Ferrand et à l’École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. Il participe à de multiples collaborations artistiques entre Paris et Clermont-Ferrand, intervient en milieu scolaire et universitaire depuis plusieurs années, notamment au SUC et à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.Quand ? Où ?
Samedi 9 octobre + 20h30 spectacle Fauves à la Cour des Trois Coquins
Dimanche 10 octobre
Dimanche 7 novembre
Samedi 4 décembre
Dimanche 5 décembre
Samedi 15 janvier
Dimanche 16 janvier
Samedi 12 février
Dimanche 13 février
Samedi 19 mars
Dimanche 20 mars
Mercredi 6 avril
Jeudi 7 avril
Vendredi 8 avril
samedi 9 avril
Dimanche 10 avril
Samedi et dimanche 14h > 18 h
Mercredi, jeudi vendredi 18 h > 22h
Présentation publique le 10 avril
Salle Georges Guillot
Résidence Lebon
28, bd Côte Blatin
Clermont-Ferrand
Plan d'accès salle Guillot
Dimanche 10 octobre
Dimanche 7 novembre
Samedi 4 décembre
Dimanche 5 décembre
Samedi 15 janvier
Dimanche 16 janvier
Samedi 12 février
Dimanche 13 février
Samedi 19 mars
Dimanche 20 mars
Mercredi 6 avril
Jeudi 7 avril
Vendredi 8 avril
samedi 9 avril
Dimanche 10 avril
Samedi et dimanche 14h > 18 h
Mercredi, jeudi vendredi 18 h > 22h
Présentation publique le 10 avril
Salle Georges Guillot
Résidence Lebon
28, bd Côte Blatin
Clermont-Ferrand
Plan d'accès salle Guillot
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